Qui que quoi dont où ?

Qui que quoi dont où ?

Elle a déjà un blog de voyage, un reliquat de blog de cuisine, elle nous pond quoi cette fois ? Un blog de travaux ?…

Et bien déjà Elle va arrêter de parler d’elle à la troisième personne. N’est pas Delon qui veut…. Et vous me direz ce n’est pas plus mal au vue des opinions politiques de ce monsieur.

Je vais donc employer de ce pas la première personne. Après tout assumons la nature très égocentrique de ce blog dès le début : un fatras de balivernes, un ramassis d’errances pseudo humouristiques (ou pas d’ailleurs), un défouloir de francilienne bobo bio qui achète ses légumes tout terreux à la coopérative et se régale de knacki max. Je ne suis pas à une contradiction près…

L’objet de cet article ?

L’explication du titre du blog, qui aura échappé à 99% des gens qui seront tombés sur ce blog (sans se faire mal).

Fiddledeedee, soit Taratata dans la langue de Molière. Je rassure les mélomanes, étant donné ma piètre capacité à retenir le moindre titre d’album ou de chanson, il ne s’agit pas d’un blog musical ni d’un fan-club de Nagui.

Il s’agit d’une réplique de Scarlett O’hara dans Autant en emporte le vent.

En vo :

En vf :

Pour résumer cela signife de manière polie « balivernes » et dans un registre légèrement plus familier « foutaises ». Difficile à prononcer mais ça fait un carton au scrabble anglais !

Mais pourquoi diable cette citation ? Parce que j’en ai envie et je trouve que cela suffit. Et si je dois vraiment me justifier : ce film a marqué toute mon enfance, mon adolescence ainsi que ma vie d’étudiante (l’immense affiche de 3mx4m recouvrait l’un des murs de ma chambre). Estimez-vous heureux, j’ai aussi regardé Sissi des dizaines de fois, vous avez donc échappé au pire…

Et si je pousse jusqu’à proposer une analyse pedo-psycho-filmographique, elle était à l’image de la femme que je voulais être. Enfin, pas dans son intégralité, il s’agit tout de même d’une sacrée pimbêche qui tente 3h30 durant de piquer le mari d’une autre. Elle se marie volontairement à des hommes qu’elle n’aime pas et campe une esclavagiste qui voit d’un mauvais oeil la disparition de sa main d’oeuvre. MAIS, (il y a toujours un mais), elle se bat constamment, ne baisse jamais les bras, elle fabrique une robe avec des rideaux (qui n’a jamais rêvé de faire ça ???). Elle est effrontée et sait protéger et secourir les siens si besoin et surtout, elle réalise que même seule et démunie, elle saura relever la tête et les défis. Scarlett O’hara, une carotte et ça repart…

Pour voir la revanche d’une brune en version fr c’est ici :

Voici ce que devrait donc contenir ce blog, des coups de gueule, des coups de coeurs, des reflexions plus ou moins réfléchies, sur un peu tout et bien évidemment à propos de n’importe quoi. En bref des foutaises (ou fiddledeedee) à ne pas prendre au sérieux et à lire gratos quand on n’a rien de mieux à faire. (J’ai fait des études de langues, pas de marketing, ne me demandez pas de bien vendre mon produit…)

PS:

merci à Mister B pour la logistique et les encouragements

merci à Babeth pour la pichnette qui m’a aidée à faire le grand saut

et merci à Father Daddy qui m’a transmis son amour des mots et des westerns pas spaghettis.